J 39 - Jeudi 30
Aujourd'hui, départ pour Buenos Aires à 13 h 13 avec LAN argentina (quelle précision de l'aviation argentine!). Nous quittons à regret notre « cabaña del Beagle », le meilleur hébergement que nous ayons eu depuis vingt ans (si l'on excepte Godbout, au Québec), et Alejandro, le propriétaire, particulièrement adorable. Il nous a appelé un taxi pour l'aéroport, sa femme ayant pris la voiture, et nous l'a payé.
Quelle n'est pas notre surprise, après avoir poireauté une bonne demi-heure dans une des files d'embarquement, d'apprendre par haut-parleur que le vol prévu pour 13 heures ne partira qu'à 15 h 40! Aucune explication n'est donnée! A l'enregistrement, on nous offre deux tickets pour manger un plateau-repas à la cafétéria de l'autre côté du couloir: deux minuscules bouts de bœuf bourguignon, ou plutôt de gras et de cartilage, et deux cuillerées à soupe de purée ni salée ni beurrée. Pas de pain, de hors-d'œuvre ou de dessert...
A bord, passé l'escale d'El Calafate, où l'avion s'est vidé puis rempli à nouveau, nous nous retrouvons dans une vraie volière! Tout le monde est debout dans la travée centrale, les uns à faire des exercices pour les jambes – étirements, grands écarts, flexions... –, les plus jeunes à jouer et crier, d'autres encore à raconter leur vie aux voisins devant et derrière, en haussant le ton pour se faire entendre. Alain et moi n'en pouvons plus!
Le repas du soir – mais il n'était pas prévu –, se résume à trois petits gâteaux et un verre de jus d'orange.
A l'atterrissage, nous restons une demi-heure enfermés dans l'avion, sans aucune information. En fait, l'unique navette se fait désirer, et lorsqu'elle arrive enfin il faut encore attendre qu'elle ait fini sa rotation pour sortir de là. Nous ferons partie de la deuxième fournée. Et nous terminerons bons derniers pour récupérer nos bagages que l'on commençait à croire perdus!
Au final, ça aura été le vol de tous les superlatifs négatifs... Et dire que nous avions choisi LAN pour son sérieux, plutôt qu'Aerolineas argentinas ! Heureusement, Herge est là, ce qui est bien agréable, et nous amène à l'appartement que nous lui avions loué en novembre, où nous arrivons enfin vers 22 heures.
Ce vol Ushuaia - Buenos Aires aura été presque aussi long qu'un Paris - Los Angeles...
J 40 - Vendredi 31
Dernier jour du voyage... Alain part ce matin chercher un livre dans une librairie, mais il revient bredouille. De nombreux commerces sont déjà fermés, aujourd'hui 31 décembre, et en allant à l'aéroport nous constaterons que la ville tourne vraiment au ralenti. Les vacances d'été ont commencé...
J 41 - Samedi 1er janvier 2011
Le vol de retour avec Air France s'est passé sans problèmes, si l'on excepte les trois bonnes heures de turbulences au départ.
A Paris il fait gris et froid...