Mercredi 26
A 9 heures pile, le 4 x 4 réservé hier par Val et Guy à l'agence CosmoAndino pour aller au salar de Tara se gare devant les lodges, avec au volant Alex, guide anglophone (Val et Guy ne parlant pas espagnol), que je prends tout d'abord pour un Américain. Obèse, châtain clair et bouclé, les yeux bleus. Mais c'est bien un Chilien – dont la grand-mère était allemande, précise-t-il.
Nous reprenons la si belle route du Paso de Jama qui monte très vite en altitude (mais aujourd'hui je n'ai aucun problème, ce qui me conforte dans l'idée que j'ai bien eu une allergie avec le baume pour les lèvres. Je me suis demandé si ces médicaments n'étaient pas achetés sur Internet...). Quelques arrêts le long des très jolis bofedales du río Quepiaco – qui finit sa course dans le salar de Pujsa –...
... pour photographier des canards,
Sarcelles tachetées (Anas flavirostris)
Envol de sarcelles tachetées.
Canard huppé (Lophonetta specularioides)
... des lagunes bleutées,
(On l'aura compris... J'adore les vigognes! Et quand on aime... etc. ;-))
... dans lesquelles barbotent des foulques cornues (assez punks, d’ailleurs, elles pourraient donner la patte aux gorfous sauteurs de Patagonie…),
Foulque cornue (Fulica cornuta)
... puis nous prenons une piste sur la droite pour rejoindre le salar de Pujsa sur lequel, nous dit Alex, on devrait voir de nombreux flamants.
Salar de Pujsa. Il est dominé par le strato-volcan Acamarachi, de 6046 m d’altitude, probablement éteint, qui cache à son sommet un minuscule lac – sans doute le deuxième lac de cratère le plus haut du monde. C’est cet endroit magnifique qu’ont choisi un certain nombre de flamants pour passer leurs journées et leurs nuits.
A droite, à l'arrière-plan, le volcan Acamarachi, aux pentes à 45 °.
Flamants de James (Phoenicopterus jamesi)
Retour sur la route, passage comme à l’aller (en arrivant d'Argentine) du point le plus haut – Alex nous tend son GPS à photographier –,
... puis nous obliquons à gauche cette fois en direction du salar de Tara.
On aperçoit le 4 x 4 au pied des formations rocheuses.
Un arrêt pour faire quelques pas à 4500 m et habituer l'organisme, tandis qu'Alex mène le 4 x 4 plus loin sur la piste, près du monolithe appelé le « shaman » – la personnification de la roche est universelle… –, le plus grand des Monjes de la Pacana (« Moines de la Pacana »), au bord du salar d'Aguas calientes. L'oxygène se fait rare et le souffle est court...
San Pedro de Atacama
Río Quepiaco, Salar de Pujsa
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Alignés face au « shaman », les sphinx de pierre veillent...
Nord-Ouest argentin et Nord chilien
D'un océan à l'autre en traversant les Andes