Samedi 29
 

Bonne nuit, réveillés parfois par des cris de rapaces nocturnes. Du lit on voyait s'agiter les grandes palmes de palmiers, et au-delà... la mer. On serait bien restés un jour de plus ici mais tout est complet à partir de ce soir à cause du week-end prolongé de la Toussaint.
Un mail à Jean-Charles Dekeyser, le Belge chez qui on a réservé à l'hôtel Bahia Chinchorro, à Arica (l'étape suivante), pour tenter d'avoir une nuit de plus, et il nous répond dans la foulée que c'est d'accord. Mais avant, il va falloir trouver du change...
 
Nous quittons la table du petit déjeuner, très bon  – pâte de coing,  jus de pamplemousse fraîchement pressé, œufs, etc. (on verra malheureusement que le retour sera à l’opposé de ce week-end de la Toussaint) –, et partons dans la circulation tout aussi trépidante qu'hier, en ce samedi matin. Les voitures roulent à plus de 80 km/h en pleine ville et nous avons plus d'une fois l'impression, tellement elles sont collées au pare-chocs, qu'elles vont finir par grimper sur le coffre !
Une heure d'attente, sur Lynch, au bureau de change qui offre le meilleur taux, 678 pesos pour un euro. Devant et derrière nous, de nombreux Boliviens attendent pour envoyer de l'argent dans leur pays.
 
Quelle route encore interminaaaaable – mais très belle sur les cent derniers kilomètres–, pour Arica! Le GPS donnait 192 km, puis un bon moment après on aperçoit un panneau : 257 km. Au final nous arriverons cinq heures plus tard, sans s'arrêter ou presque, et en roulant à 90 à peu près tout le temps (pas plus vite à cause de l'essence... On pensait trouver une pompe à Huara, mais ça devait être chez l'habitant).
Nous voici maintenant dans la XVe Région, tout au nord du Chili, où vient mourir le désert d’Atacama, et la route monte, monte, taille son chemin sur le flanc des immenses collines noires ou ocre de la Précordillère, aussi lisses que la main, aux pentes à 45 °.
Hôtel Bahia Chinchorro
  
Arica
San Pedro de Atacama -
Iquique
Accueil
  
Arica, sur la côte, tout près de la frontière péruvienne. Pas simple de trouver comment arriver à l'hôtel Bahia Chinchorro, sur la plage… On rentre dans la ville par l’avenida Diego Portales ; une fois au bout, il faut tourner sur le boulevard Luis Beretta Porcel (contrairement à ce qu'indique la carte de Google, le boulevard est à double sens), puis revenir sur ses pas pour pouvoir emprunter la petite route étroite qui part en contrebas.
Au loin, est-ce la brume de mer ou la brume de sable?...
Dans ce désert absolu, une piste, un pylône...
Tout au fond une large vallée, parfaitement plate, au milieu de laquelle sinue le lit d’une rivière à sec et où les hommes ont choisi de s’installer, réussissant à tirer parti du peu d’humidité que recèle le sous-sol pour faire pousser une maigre végétation.
D'Iquique à Arica
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  Nord-Ouest argentin et Nord chilien
D'un océan à l'autre en traversant les Andes