Plus près, la pêche est ouverte...
Chutes d'Iguazú côté argentin (1)
Garganta del Diablo et Paseo Superior
Apéritif à 19 heures, aussi agréable qu'hier soir, avec Michael et Jane, John, Rosina et Roxy ;-)
Mais soudain, il a comme un doute... ;-):-)
Geai acahe (Cyanocorax chrysops) en plein froufroutage... Je crois qu'il se prend pour Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion... ;-)
Lui, avec son air innocent (il ne sifflotait pas mais c'était tout comme), il nous tournait autour et il a bien failli partir avec un de nos sacs à dos posé par terre...
Vanneau téro juvénile (Vanellus chilensis)
A 19 heures, nous rejoignons l'hôtel Sheraton. Il est un peu tôt pour notre rendez-vous avec Jane et Michael, mais les oiseaux et les coatis vont nous occuper jusqu'à leur arrivée...
Coatis, les trois petits fripons...
A la station « Cataratas », nous prenons le Sendero Verde, un mini sentier d'une quinzaine de minutes qui passe dans la forêt et évite de faire la queue encore une fois pour prendre le train du retour. Nous sommes complètement trempés, la pluie n'a pas cessé de tomber, mais j'en profite pour photographier d'autres espèces de papillons...
Iris neomarica longifolia
Une heure plus tard – il est maintenant 14 heures –, nous voici au « Paseo Superior », passerelles métalliques de 600 mètres de long qui surplombent une partie des cataractes. Là encore, les différents points de vue sont envahis d'une foule serrée de touristes en voyages organisés et c'est un vrai parcours du combattant pour apercevoir les cascades de cristal qui se précipitent des hauteurs et explosent sur les rochers en contrebas, ou se perdent dans le río Iguazú.
Callicore hydaspes (verso)
Moncholo (gros poisson-chat)
Tyran quiquivi (Pitangus sulphuratus)
De très jolis petits papillons, tous identiques, se posent sur nos bras pour sucer la sueur. Les autres passent en un vol erratique et nous ignorent superbement.
Le point de vue sur la Garganta est assailli par des groupes entiers d'adultes ou de lycéens déchaînés qui se prennent en photo, pourtant le lieu mérite mieux que cela: le bruit et la fureur se sont donné rendez-vous ici et se ruent avec fracas dans les profondeurs, des martinets passent et repassent comme des flèches au milieu du tumulte. Le vent, plutôt du genre capricieux, nous envoie des paquets d'embruns qui nous trempent des pieds à la tête.
Martin-pêcheur vert (Chloroceryle americana)
Il pleut à verse, nous sommes trempés, il devient extrêmement compliqué de changer les objectifs dans ces conditions. Car il y a toujours un oiseau à prendre au téléobjectif alors que je viens de mettre le grand angulaire pour avoir une vue d'ensemble des chutes.
Anhinga d’Amérique (femelle)
Le chemin de bois pour rejoindre la Garganta passe par endroits au-dessus de l'eau trouble où paressent d'énormes poissons-chats, tandis qu'au loin, entre deux averses, de gros oiseaux font sécher leurs ailes sur les rochers.
Callicore hydaspes (recto)
Dimanche 21 octobre 2012
Je tiens à remercier Todd L. Stout et Nigel Venters pour leur aide à l'identification des papillons de cette page.
Le tonnerre a grondé aux premières heures du jour et la pluie s'est apparemment installée pour la journée.
Petit déjeuner extra, toujours sous la véranda, jus d'orange fraîchement pressée, coupe de fruits, gâteau, toasts avec entre autres de l'excellente confiture de fruits de la passion.
Nous décidons, avec les Anglais dont nous avons fait la connaissance hier soir, Michael et Jane (le but de l'apéro pris en commun), de partager le remis (taxi privé) pour aller voir le côté argentin des chutes. 160 pesos aller-retour pour quatre, ce qui revient moins cher que de prendre le bus, 100 pesos pour deux. L'avantage étant que nous n'avons pas à aller courir jusqu'au terminal de bus. Marcos, le chauffeur, est en plus très sympa. Nous lui donnons rendez-vous à 18 heures, à l'hôtel Sheraton où il peut arriver sans problème en voiture.
Il y a déjà foule à l'entrée du parc. Comme la plupart du temps, en Argentine, le ticket d'entrée est à 50 pesos pour les Argentins et à 130 pour les étrangers... Foule aussi pour faire la queue et prendre le petit train (gratuit) qui mène à la Garganta del Diablo, autrement dit la Gorge du diable. Au terminus, certains papillons plus courageux que d'autres nous accueillent malgré le temps exécrable et se posent sur nous. D'autres, prudents, se mettent à l'abri. Ils sont tous difficiles à photographier parce qu'ils ont la bougeotte!
Buenos Aires - Valparaiso
Des Chutes d'Iguazu au cœur des Andes, de la côte chilienne à l'Atacama