Mercredi 7 novembre (suite)
 
Le long de la route, des fleurs, toujours...
 
La terre est par endroits totalement desséchée, ce qui ne décourage pas les bonnes volontés...
Cistanthe grandiflora [Portulacaceae]
C'est à Chañaral, petit village pas très engageant, que démarre la route du parc Pan de Azúcar, dont l'entrée est à 18 km. Elle longe de très belles plages de sable blanc étincelant aux rochers noirs ou jaunes, désertes sous la brume gris pâle puis le ciel bleu.
Cristaria patens [Malvaceae]
Nolana rupicona [Solanaceae]
Le parc abrite près d'une trentaine de cactus, dont l'Erizo gris...
... et celui-ci, qui pousse en se stratifiant et sécrète une espèce de cire blanche qui, en le protégeant des rayons du soleil, limite son évaporation.
Copiapoa cinerascens [Cactaceae]
Copiapoa cinerea spp. columna alba
En sortant du parc, la montagne se colore...
Nous traversons la rue pour jeter un œil à la minuscule plage... misère!... c'est une vraie décharge! Et la mer a des reflets suspects... Ce qui n’empêche pas mouettes et pélicans de paresser au fil de l’eau.
Mouette de Franklin (Leucophaeus pipixcan)
Pélican brun (Pelecanus occidentalis)
Une balade sur le bord de mer, malgré tout bien agréable...
Nous observons même deux carabineros qui ont quitté leur zodiac pour faire un tour dans la barque de leur arrière-grand-père. Apparemment, ce n'est pas gagné!
Goéland gris - Gaviota Garuma [Larus modestus]
En rentrant à l'hôtel, nous entendons en provenance du gymnase des essais de sono. Ça dure, ça dure... mais enfin, elle semble être au point, et commence alors une soirée infernale qui ne se terminera qu'à 22 h 30. C'est paraît-il un défilé de mode, mais il y a un animateur qui passe son temps à chauffer la salle et à hurler dans son micro – on le croirait dans la chambre –, sans oublier l'ambiance musicale plein pot qui fait parfois vibrer les vitres et le lit!!!
Et on se dit qu'on devrait être au Mi Tampi, autour du long jardin  sur lequel donnaient les chambres, loin de tout ce raffut...
Taltal, hôtel Mi Tampi.
Il y a comme un air de déjà-vu (à San Pedro l'an dernier, à l'hostal Elim)... La femme de l'accueil passe et repasse de la pointe de son stylo sa liste de clients du jour sans trouver nos noms... « Lo siento mucho », et nous donc! comment est-ce possible? Elle ne comprend pas puis nous dit que nous n'avons pas confirmé. Nous lui montrons l'échange de mails, notre confirmation, « Lo siento mucho »... Elle a l'air au bord des larmes. Alain est très énervé, moi elle me fait presque mal au cœur mais je ne le lui montre pas. Je lui demande où nous allons trouver à dormir et elle téléphone immédiatement à un hôtel qui a de la place, est « muy bien, nuevo », etc.
 
Nous voici donc à l’hôtel Plaza, bleu et blanc, en bord de mer, à quatre « cuadras » du Mi Tampi. L’accueil est très souriant, la chambre jolie, bien que la vue sur ce qui ressemble à un gymnase, à quelques mètres de notre fenêtre, soit un peu tristounette. Le prix est quasi le même, 30 000 pesos contre 32 000, et nous pensons finalement que nous avons peut-être gagné au change.
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La côte Pacifique (2)
de La Serena à Bahia Inglesa
  
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de Bahía Inglesa à Taltal via le parc Pan de Azúcar
La côte Pacifique (4)
de Taltal à San Pedro de Atacama
via Antofagasta
                              Buenos Aires - Valparaiso
Des Chutes d'Iguazu au cœur des Andes, de la côte chilienne à l'Atacama