... et avec elle des criques et des plages de sable blond totalement désertes, parsemées de roches volcaniques anthracite. Playa Bahía Cisne est tout particulièrement belle.
  
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La côte Pacifique (1)
de Valparaíso à La Serena
La côte Pacifique (3). De Bahía Inglesa
à Taltal via le parc Pan de Azúcar
Nous reprenons la route vers le nord et le parc Pan de Azúcar....
... et côté terre...
Vue générale du site côté mer...
... mais aussi de petites anémones flamboyantes.
Anémone de mer (Actinia)
Sol de mar (Heliasther helianthus). Un des principaux prédateurs des invertébrés...
La marée a laissé des flaques transparentes et pris au piège des étoiles de mer aux longs tentacules frissonnants...
J'ai trouvé sur Google une explication (http://deniaud.sebastien.perso.neuf.fr/salle_st/roches_plut.html):
 
« De l’italien “granito”, granuleux Espo, Helsinki, Finlande. Vers 300 millions d’années (carbonifère).
 
« L’orbicule désigne une boule constituée d’un noyau entouré de couches concentriques alternativement sombres et foncées. Les orbicules se sont formés dans la chambre magmatique. Au cours du refroidissement, les premiers cristaux formés, normalement les micas, pris dans le mouvement tournoyant du magma, se trouvent enveloppés par une nouvelle couche de minéraux. Les couches les plus externes ont un grain très fin, suite à une vitesse de refroidissement plus rapide. En tombant au fond de la chambre magmatique, les orbicules encore chauds et déformables se sont aplatis au contact les uns des autres. Une fois scié et poli, le granite orbiculaire est particulièrement esthétique. » 
 
C'est le seul site en Amérique du Sud où on peut admirer ces formations géologiques.
 
Au-dessus de nous, des urubus à tête rouge passent et repassent, en nous lançant des regards appuyés ;-)
En arrivant nous n'apercevons que quelques tables, des rochers un peu plus bas et l’océan, tout bleu. Puis tout à coup, on en voit un...,  deux..., trois..., couchés sur le sable comme de gros éléphants de mer…
C'est très beau et fascinant. Ils sont dispersés ici et là, tous avec les mêmes inclusions concentriques.
Jeudi 8 
 
Nous descendons déjeuner à l'extérieur. Ici, on se sert directement : jambon,  fromage, œufs, beurre, confiture, jus de fruits, pain à faire griller sur le gaz. On est seuls, donc c'est idéal. A plusieurs, je ne sais pas ce que ça donnerait…
 
Une dizaine de kilomètres après Caldera, un panneau sur la gauche attire notre attention: « Santuario de la Naturaleza - Granito Orbicular ». Nous décidons d’aller voir de quoi il s’agit et prenons le chemin qui mène à la mer.
Nolana
Au cœur de la nuit, on entend les vagues se briser sur la plage...
Le Nautel, petit hôtel de quelques chambres où nous avons réservé, est très agréable juste au bord de l'eau. La chambre, au premier étage, a une petite terrasse qui donne sur la mer et les draps les plus froissés que nous ayons jamais vus!! Mais nous préférons des draps propres et froissés plutôt que sales et repassés ;-)
Apparemment, nous sommes les seuls clients ...
 
Dehors, sous un auvent de canisses, un comptoir de bois, une cuisine et deux frigos: « Un pour les provisions des clients, l'autre pour le petit déjeuner fourni par l'hôtel. » 
 
Des algues d'un rose soutenu mêlées de laitue de mer recouvrent les rochers. S'il n'y en avait pas sur la plage de La Serena (alors que les côtes chiliennes hébergent plus de sept cents espèces!), ici il y en a à foison.
Bahía Inglesa est un petit village posé à l'extrémité de la baie du même nom, au-dessus d'un chaos de roches noires et d'une eau turquoise.
... et permet au vent qui s'est levé de nous plonger subitement dans une tempête de sable doré. On n'y voit pas à trois mètres. Parfois, dans une trouée, on aperçoit des condors.
 
Il est 17 heures et le ciel est maintenant dégagé. Nous avons la possibilité, à partir de la Ruta 5 nord, de rejoindre Bahía Inglesa par une piste plus ou moins bonne qui coupe en plein désert d'Atacama. Ici, plus un brin d'herbe, l'aridité est totale pendant 28 km, les panneaux aléatoires, mais nous comprenons qu'il faut suivre « Las Salinas ».
Enfin, la mer est là...
Sur la Ruta 5 nord, la circulation est dense, pick-up et surtout camions, et le brouillard parfois tellement épais qu'on n'y voit pas à cinq mètres, on ne sait si les montagnes sont proches, ou la mer, ou les deux... Des biquettes broutent sur les bas-côtés, il n'y a pas de clôture, ailleurs c'était des vaches, la version « open range » des Etats du  Sud-Ouest américain.
Le désert s'installe, grignote peu à peu la végétation...
La salle du petit déjeuner est pleine, il n'y a que quatre tables, deux petites et deux grandes, rondes, où sont installés à chacune un couple d’Allemands. Ils lisent tranquillement devant leurs tasses et leurs assiettes vides, et en nous voyant arriver ne lèvent pas le nez mais se plongent au contraire encore plus profondément dans leur lecture!… Nous attendons un peu… Aucune réaction, personne ne se bouge ni ne se lève. Devant un accueil si chaleureux, nous ressortons et nous installons à une table dehors, dans le froid et la bruine qui tombe par moments.
Le petit parking de l'hostal
Un des patios de l'hostal El Punto
Mercredi 7
 
La grisaille de la côte est encore là au réveil.
 
Ce matin, grosse surprise, pour moi épouvantable!!! Je me lève, vais dans la salle de bains prendre une douche, et en faisant un mouvement je sens quelque chose qui tombe de mes cheveux sur un sein, quelque chose de gros et de noir, je fais un bond ou plutôt toute une série et je vois s’enfuir au sol une grosse araignée ! Rien que d’en reparler j’en ai la chair de poule. Heureusement qu’Alain était là, il l’a attrapée et mise dehors par la petite fenêtre qui donne sur de la vigne-vierge. Quand je pense que j’ai dormi avec, qu’elle était tout près sur l’oreiller!!!!
La côte Pacifique (2)
de La Serena à Bahía Inglesa
Carte en cours de chargement, merci de patienter...
                              Buenos Aires - Valparaiso
Des Chutes d'Iguazu au cœur des Andes, de la côte chilienne à l'Atacama