J 37 - 18 juin
En quittant le motel, nous allons tous les quatre nous promener dans le centre. Il fait beau et c'est très agréable. Et puis la faim se faisant peu à peu sentir, nous entrons au Falafel King Restaurant, 1314 Pearl Street, acheter de délicieux pains pita garnis de poulet et de crudités (sauf Alain qui prend d'excellents falafels) que nous mangeons sur un banc.
En partant pour l'aéroport, nous suivons Angelo, qui a un GPS, sur une autoroute absolument déserte, et environ une heure plus tard nous arrivons chez Dollar. Une employée relève le kilométrage et le niveau d'essence, nous prenons nos affaires et laissons le 4 x 4, après lui avoir demandé à qui nous devions régler le péage de l'autoroute que nous venons de prendre. Avec un grand sourire elle nous répond que tout est payé... Les ennuis ne font que commencer...
Je reprends ici ce que j'ai déjà écrit sur voyageforum:
Je me décide à mettre en ligne la mésaventure qui nous est arrivée au comptoir de Dollar à l'aéroport de Denver, ainsi qu'à deux amis (Angelo/Mokahlki et sa femme) avec qui nous avons fait les vols aller et retour.
Nous avons loué une voiture pendant 5 semaines en mai-juin dernier. Au contrat initial nous avions ajouté sur place une assurance pneus et bris de glace (roadsafe) de 264,77 $ TTC. Nous avons donc quitté Denver avec un reçu qui indiquait uniquement cet ajout.
Au moment de la remise du véhicule on nous a donné un nouveau reçu qui indiquait, lui, un montant de 516,46 $. La différence, 251,69 $, nous a-t-on dit, correspondait à un abonnement de 5 semaines pour une autoroute à péage autour de Denver, abonnement auquel nous n'avions pas souscrit (nous épluchons toujours soigneusement les contrats de location justement pour éviter qu'on ne nous ajoute des options).
– Au départ, nous avons payé environ 10 $ à un guichet de sortie de l'aéroport, puis nous avons pris la direction du sud de Denver pour aller dormir à Castle Rock sans passer par l'autoroute à péage.
– Au retour, nous avons dormi à 70 km au nord de Denver et avons cette fois pris pour la première fois, donc, cette autoroute pour rejoindre l'aéroport, les frais d'après ce que nous avons vu sur les panneaux s'élevant à une dizaine de dollars. Entre ces deux dates nous avons fait une grande boucle et n'avons plus remis les pieds à Denver ou dans ses environs.
Nous avons écrit à rentalcars qui nous a répondu :
« Nous avons contacte le loueur et ce dernier nous informe que vous etiez revenu au comptoir de l'agence pour demander cet abonnement platepass, qui correspond a un abonnement pour peages. »
Evidemment, nous avons fait des bonds ! La jeune femme à qui nous avions eu affaire avait insisté lourdement pour que nous prépayions une quinzaine de dollars pour partir de Denver « sinon nous aurions de fortes amendes tous les vingt kilomètres » et nous avions refusé car nous ne voulions pas emprunter cette fameuse autoroute à péage. Angelo/Mokahlki également. Elle savait donc pertinemment que nous n'en voulions pas. Mais pas de problème, on était revenus 40 mn plus tard pour réclamer l'abonnement de 5 semaines !!
Dollar a produit deux scans à rentalcars sur lesquels ma signature a été dupliquée! Et donc Rentalcars ne voulait rien savoir, mais c'était sans compter avec ma pugnacité. Il ne m'a pas fallu moins de dix-huit mails entre le 20 juin et le 1er août pour obtenir un remboursement !
Autre anomalie dans cette histoire : Dollar avait entre-temps remboursé Angelo/Mokahlki pour ce platepass. En fait, après Denver, eux étaient partis sur Albuquerque où ils avaient changé leur voiture dont les pneus n'étaient pas conformes. C'est d'ailleurs lors de ce changement de voiture qu'on leur avait sorti ce nouveau reçu de 516 $. Mais comme ils avaient été sous-classés, Dollar a peut-être pensé que ça faisait beaucoup et les a donc remboursés un peu plus rapidement.
La morale de l'histoire c'est qu'il ne faut jamais rien lâcher lorsqu'on est dans son droit.
Une dernière chose que j'ai oubliée de signaler: rentalcars a tout d'abord envoyé un mail disant qu'ils répondraient sous vingt-huit jours (sans doute les entreprises estiment-elles que c'est le temps nécessaire pour que le client se lasse...). Lorsque je leur ai dit qu'Autoescape, il y a quelques années, avaient réglé une histoire de plein d'essence en quarante-huit heures, les vingt-huit jours ont été oubliés... »
**********
Ensuite, le décollage s'est passé de façon très peu orthodoxe. L'avion s'est mis en bout de piste, puis a accéléré, accéléré, accéléré, mais rien ne se passait... :-( Au bout d'un certain nombre de voyages, on sait instinctivement à quel moment l'avion va s'arracher au tarmac.
On s'est regardées, Monika et moi, d'autres personnes avaient également l'air inquiètes. Puis on a ressenti plusieurs cahots, et là je me suis dit cette fois c'est fichu, il sort de la piste. C'est alors qu'il a décollé...
Ma voisine, de l'autre côté du couloir, m'a serré le bras.